B2B & Go
B2B & GO, c’est le carburant qu’il te faut pour accélérer la croissance des ventes de ton entreprise au quotidien ; des exemples de savoir, savoir-être, savoir-faire B2B à l’ère du numérique! Comme la première gorgée de café de la journée, B2B & GO te remet les idées bien en place! C'est des connaissances et des exemples concrets livrés sans filtre, pour les entrepreneurs d’expériences et les startups, qui aident au développement des stratégies de vente et marketing B2B en ligne. Propulsé par AUX B2B et animé par Simon Deschênes, expert en croissance des ventes, B2B & GO est le podcast qui vous sert les meilleures pratiques de l'industrie et les outils les plus performants à emporter. Parfois subtils, souvent corsés, on vous décortique les sujets qui vous intéressent pour mener une génération de lead efficace.À déguster sur le pouce et sans modération, vous pourriez vite devenir accro!
B2B & Go
E39 | S4 - Le repreunariat
Bonjour à tous !
Dans cet épisode du mois de novembre, dédié à l'entrepreneuriat, Simon Deschênes explore le thème du repreneuriat, une tendance en croissance dans le paysage entrepreneurial québécois. Pour approfondir ce sujet, il reçoit Martin Deslauriers, directeur général du Centre d'entrepreneuriat ESG UQAM. Ensemble, ils discutent de l'importance du repreneuriat pour l'économie du Québec, des défis actuels et des initiatives mises en place pour encourager la reprise d'entreprises existantes.
Martin apporte son expertise sur le repreneuriat, partage des statistiques clés et présente les ressources disponibles pour les entrepreneurs intéressés par l'acquisition d'entreprises.
Cet épisode éclaire les défis et les bénéfices du repreneuriat et souligne son importance dans la préservation de l'économie locale. En donnant des outils concrets et des perspectives éclairantes, Simon et Martin invitent les entrepreneurs à considérer cette avenue pour contribuer au développement durable du Québec Inc.
Bonne écoute!
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Intro: [00:00:00] Ce podcast est propulsé par UX B2B, une firme spécialisée dans le développement des affaires numériques. Bonjour et bienvenue au podcast B2B and Go, le podcast qui vous sert à chaque épisode une bonne dose des meilleurs outils et pratiques de vente et marketing B2B. C'est dans une formule pour emporter que Simon Deschênes et ses invités discutent des meilleures stratégies numériques et tendances de l'industrie, toujours sous le thème de la croissance des ventes. La table est mise pour vous présenter le B2B sous un nouvel angle. Bonne écoute.
Simon: [00:00:42] Alors bonjour et bienvenue. Aujourd'hui, on est au mois de novembre, donc au mois de novembre et le mois de l'entrepreneuriat. Et comme sujet, on a décidé de parler de Repreneuriat. Donc qu'est ce que c'est le Repreneuriat? On va en apprendre plus maintenant, mais pour nous en parler, parlez à Martin Deslauriers avec nous, qui est directeur général du Centre entrepreneuriat ESG UQAM. C'est bien ça? Je le dis comme il faut. C'est excellent. Salut Martin. Merci d'être là.
Martin: [00:01:11] Merci Simon De l'invitation.
Simon: [00:01:12] Bien Écoute. Peut-être Juste nous nous parler de. C'est quoi le Centre d'entrepreneuriat UQAM. Honnêtement, avant que tu prennes la direction générale parce qu'on va le dire, on se connaît d'une certaine date. Moi je ne savais pas que ça existait. Donc c'est quoi leur mission?
Martin: [00:01:29] Bien en fait, t'es pas le seul à pas savoir que ça existait, mais le centre existe depuis maintenant 20 ans. Le centre était là plus pour des besoins internes de l'université au départ. Donc ceux qui avaient des projets d'entrepreneuriat. Mais là, cette année, le centre, ben il est rendu dans sa crise d'adolescence dans le bon sens du terme. En fait, il veut prendre sa place dans l'écosystème entrepreneurial. Je pense que l'Université du Québec à Montréal est un des leaders dans la formation de gestionnaires au Québec pour Depuis 50 ans, on a gradué 110 000 étudiants en gestion. Donc c'est une des universités francophones qui en a gradué le plus. Donc on a quand même un pouvoir de PEUT-ÊTRE créer des des futurs entrepreneurs. Donc le centre veut prendre sa place maintenant, puis se positionner dans différents écosystèmes entrepreneuriales.
Simon: [00:02:19] Puis là on parle de Repreneuriat parce que ça fait partie de la mission là de peut être juste nous expliquer c'est quoi le Repreneuriat puis pourquoi c'est important pour toi, pour le centre, d'en faire une priorité? Oui.
Martin: [00:02:34] Bien, en fin de compte, il faut dire que l'entrepreneuriat est une économie du Québec. Tu sais, si on prend seulement les petites entreprises, 75 % des petites entreprises ont moins de dix employés. Et ça, ça procure l'économie, pratiquement du Québec. Parce que ces entrepreneurs entre eux, donc, qui permet de créer des emplois. Puis souvent, on oublie un peu cet écosystème là. Donc si on prend les statistiques de 2023, il y a eu plus de repreneuriat que de créations d'entreprises. Donc ça, c'est un phénomène qui est nouveau. Donc on n'avait jamais connu ça encore. Donc on essaie de sensibiliser un peu la population québécoise, d'avoir une vigie sur les entreprises. Parfois, c'est des petites entreprises, mais qui permettent de créer des emplois qu'on apprécie, qu'on peut gérer notre destinée. Mais souvent, on n'a pas pensé qu'on pouvait reprendre une entreprise parce que ce n'était pas dans notre ADN. Notre milieu familial nous en parlait pas. Milieu scolaire non plus. Donc c'est un point très important. Le repreneuriat donc à évaluer pour les gens qui ont un profil d'entrepreneur puis.
Simon: [00:03:38] Repreneuriat pour être vraiment de base, là. Dans le jargon, parce qu'on se comprend toi et moi, pour le bienfait de tout le monde, peut être une petite définition bien simple du repreneuriat.
Martin: [00:03:49] Oui, en fait, c'est l'acquisition d'une entreprise existante. On a tout le temps eu la tendance de créer notre propre entreprise, le start up.
Simon: [00:03:56] C'est une grosse mode, On est là dedans. Ça fait longtemps là.
Martin: [00:03:59] On est là dedans. C'est sûr qu'on part à zéro, mais on part à zéro. Tandis que le Repreneuriat, ça existe déjà. Il y a déjà des fonds, des fondations, il y a déjà une banque de clients. Puis parfois, l'entrepreneur est peut être en âge qui n'a pas trop fait évoluer son entreprise au cours des dix dernières années. Donc en fait, ça peut devenir une très belle opportunité de partir sur un modèle qui était peut être pas notre modèle du démarrage, mais de l'adapter à nous, puis tranquillement d'avoir beaucoup plus de chance d'avoir de succès que de partir à zéro avec un start up.
Simon: [00:04:28] Puis pourquoi il semble avoir. Tu peux peut être donner le portrait statistique du ralentissement des créations d'entreprises ou d'existence de PME. On en discutait hors micro, puis t'avais des bonnes stats là dessus. Peut être donner un topo de ce qui se passe au Québec, au niveau du Québec Inc.
Martin: [00:04:47] Oui, ben en fait, c'est le Québec qui est apparu, est apparu après la Révolution tranquille. On Le peuple francophone était toujours plus un employé qu'un employeur. Puis il y a certains leaders qui ont décidé de prendre leur place. Donc on a vu des belles entreprises qui ont vu qui sont apparues dans les années 70, puis il y a eu une fierté entrepreneuriale qui s'est intégrée au Québec. Par contre, là, on est en fête pratiquement notre cinquième année du Québec Inc. Mais les ceux qui ont parti leur entreprise en 70, on s'entend qu'ils sont plus en mode sortie. Et là, les 20 dernières années, la situation est quand même dramatique parce qu'en 2000, on avait au dessus de 190 zéro zéro zéro PME au Québec et on prévoit en 2029 qu'on va être autour de 100 zéro zéro zéro. Donc, dans les 20 dernières années, notre écosystème entrepreneurial auprès d'un point de vue des petites entreprises, est pratiquement disparu. Qu'est ce que ça occasionne? Bien, une perte de pouvoir local. On devient à la merci d'entreprises étrangères comme employés. Donc en fait, on perd un peu le contrôle de notre destinée. Donc c'est pour ça qu'on a l'importance du repreneuriat.
Simon: [00:05:54] Oui, je comprends bien. Donc on perd un peu un pouvoir qu'on avait gagné, qu'on était en train de laisser aller finalement.
Martin: [00:06:01] Et effectivement, bien entendu, tu sais, en entreprise, dans le secteur de l'entrepreneuriat, il n'y a jamais de mauvaises nouvelles. Il y a toujours des opportunités. Donc pour ceux qui vont avoir le flair de regarder ces acquisitions là, le problème qu'on a aujourd'hui, c'est que les entreprises qui ont les reins assez solides financièrement parce que l'obstacle premier du Repreneuriat, c'est le financement. Donc ceux qui sont en mesure de financer et qui possèdent déjà des entreprises assez grosses ne regardent pas des entreprises de moins de dix employés. Donc ils cherchent toute l'entreprise à 100 employés, mais ça, on en a quasiment pas. Donc Qu'est-Ce qui arrive? C'est que les petites sont laissées. Mais une structure qui envisage d'acheter des petites, de consolider puis d'engager des futurs repreneurs à l'interne, comme on pourrait dire des intrapreneurs. Ça pourrait être un modèle extrêmement intéressant, mais actuellement, ce n'est pas un modèle qu'on connaît, là.
Simon: [00:06:56] Non, c'est ça. Parce que du jour au lendemain, on veut être en mode acquisition. Et puis on a ça. On a même pour des entrepreneurs existants qui veulent faire une acquisition d'une entreprise qui a quoi, dix employés et moins. C'est pas quelque chose qu'on voit si souvent en tout cas. Je sais pas, peut être que tu vas m'instruire, mais demain matin, Si c'était notre cas, Si c'était mon cas, à qui je m'adresse? C'est quoi les organismes pour m'aider? Est ce qu'il y a une structure en place?
Martin: [00:07:21] Bien, il y a des structures. Je pense que l'État a quand même mis en place plein de structures entrepreneuriales, des OBNL, des programmes de financement pour essayer d'aider. Le problème qu'on a actuellement, c'est que souvent les aides sont plus au niveau des startups ou des multinationales. Donc il y a comme un manque au milieu pour les petites entreprises. Donc dans ces cas là, si on regarde un peu, le scénario qui se produit, c'est qu'on est en train de perdre la moitié en 20 ans. Donc, je pense que ces personnes là, il y a bien qui ont mis la clé dans la porte, mais personne n'est au courant qu'elle est à vendre. Pis vu que ça crée une entreprise. Mais la valeur marchande de cette entreprise là n'était pas vraiment élevée. Donc l'entrepreneur qui pensait vendre, ben il se dit ben pour avoir dit des chiffres approximatifs, mais 50 zéro cents pour une entreprise, 100 zéro cents pour une entreprise. Il se dit bah, on va la fermer! Mais Qu'est-Ce qu'on perd? C'est qu'on perd peut être huit emplois et on perd un emploi aussi pour le propriétaire. Donc dans les faits, on perd une dizaine d'emplois. Donc cette partie là, c'est sûr que la recette, il y en a pas.
Martin: [00:08:28] On a créé des plateformes. Différentes plateformes pour déposer les entreprises à vendre. Mais est ce qu'on veut mettre notre entreprise dans une plateforme que les gens vont savoir que l'entreprise est à vendre? Ça va faire en sorte de diminuer ton chiffre d'affaires. Donc le meilleur moyen, souvent, ce sont les comptables qui possèdent cette information là. Le comptable de l'entreprise qui donne l'information dans son petit réseau. C'est pour ça que le centre, on a des visées pour 2025, tu as vraiment développé une plateforme que les gens vont pouvoir déposer d'une manière confidentielle leur entreprise et que nous, de notre côté, de monter une banque d'acquéreurs, des jeunes acquéreurs qui ont une bonne idée. Ce qu'ils veulent faire plus tard, c'est de l'entrepreneuriat. Puis elle a essayé de faire des belles fusions entre ces ces personnes là pour qu'on puisse avoir un, un un en fin de compte, avoir la chance de ne pas perdre ces entreprises là puis avoir un impact parce que c'est quand même les PME de moins de dix employés, c'est 75 % de notre économie. Donc c'est triste pour la suite, donc, mais je suis confiant qu'on va trouver des solutions.
Simon: [00:09:32] Fait que là, parle nous un peu de tes projets parce que tu sais, le Centre d'entrepreneuriat, tu m'as parlé de certains projets partenariats avec des cégeps parce que tu l'as dit tantôt, vite, vite, là, mais on le voit, là, dans les écoles de gestion, soit, puis on les nommera pas nécessairement, mais soit qu'on forme des gestionnaires pour de la grande entreprise ou de la moyenne. Dans ces grandes entreprises, ou soit qu'on y va dans l'entrepreneuriat, mais c'est startup dans dans le mix entre les deux. Au niveau entrepreneurial, dans la formation, il n'y a pas grand chose qui se spécialise. Là.
Martin: [00:10:05] C'est bien. Il y a des, il y a des programmes, beaucoup d'universités, beaucoup d'écoles professionnelles sort des programmes de formation. C'est un peu la solution actuellement pour essayer de combler, on va dire, le milieu de vie d'une entreprise. Parce que, comme tu l'as mentionné, les Start-ups, on a beaucoup investi dans les startups. Puis j'ouvre une aparté la technologie. Le gouvernement a injecté énormément d'argent au cours des dix dernières années au point de vue des startups technologiques. Et là, le constat est qu'on a injecté beaucoup d'argent. Mais les résultats ne sont pas là. Donc il y a vraiment une réflexion actuellement à dire comment on peut mieux aider. Euh on va essayer. On a notre côté, on a nos démarches pour essayer d'aider. C'est vraiment dans le milieu de, on va dire, de l'entreprise. C'est sait que quand elle est en mode croissance, elle est en voie de transformation numérique. Cette partie là est souvent oubliée ou on réfère à des programmes universitaires que 80 % du programme ne correspond pas aux besoins de la personne qui est en entreprise. Donc est ce qu'elle va se taper un programme seulement pour 20 %? Bien non. Donc, il y a un volet qui est très. C'est là que le centre veut se positionner, c'est que on va développer une bibliothèque virtuelle qui va permettre d'aller chercher de l'information de base.
Martin: [00:11:24] Ça ne sera pas une maîtrise, ça ne sera pas un cours crédité, mais exemple quelqu'un qui qui veut comprendre la transformation numérique, c'est quoi les éléments de base? Mais on va développer une capsule et là on va demander l'opinion des gens sur le terrain. Les personnes qui sont fréquemment en fin de compte leur travail, c'est d'accompagner les entreprises. Donc on ne veut pas avoir nécessairement. Je pense que l'appui universitaire des professeurs, des chercheurs, ça amène un plus, mais il ne faut pas non plus oublier la réalité des entrepreneurs. Donc eux, ils ont besoin d'avoir plus d'éléments concrets. Donc la plateforme qu'on va développer dès le mois d'octobre, notre premier lancement va être le 15 octobre. Donc là, maintenant, vous allez pouvoir même la voir parce qu'on est en novembre. Mais ça va être une belle, un bel outil. Puis peut être pour ajouter un élément au niveau des cégeps que tu as mentionné, qui est hyper important, c'est qu'on accompagne des startups, souvent sur une base d'un an. Puis on sait très bien qu'une entreprise, ça prend quatre ans à pour survivre. Oui, on a l'École des sciences de gestion avec en partenariat avec le Centre d'entrepreneuriat.
Martin: [00:12:30] On a plusieurs dec-bac. Les Dec-bac, c'est en fait, c'est que les étudiants qui ne sont pas encore branchés dans leur futur. Mais dit moi, l'administration m'intéresse, les affaires m'intéressent. Donc la possibilité de faire une technique mais en s'inscrivant dans un dec-bac, c'est que la trois il y a un an de cours qui est donné par des professeurs de l'université, l'école des sciences de gestion et qui permet à dire après son DEC. Ah ben moi je veux poursuivre d'avoir une année complètement accréditée. Donc actuellement, on a déjà six partenariats. Donc on veut nos démarches pour la prochaine année. C'est d'essayer d'accompagner les gens qui ont un projet d'affaires du cégep jusqu'à la fin de l'université. Donc, ça, ça serait quelque chose qui est nouveau. Puis, en même temps, en rapprochant des entreprises qui ont un besoin de relève, bien de proposer aussi à des gens qui ont un profil entrepreneurial. T'as pensé aux Start-ups? Mais qu'est ce que tu me parles comme projet? J'ai une entreprise qui vend, puis je pense que tu avais une complémentarité, donc de peut être ouvrir les yeux à des entrepreneurs, des futurs entrepreneurs qui n'avaient jamais envisagé de racheter une entreprise. Donc il y a beaucoup de projets sur la table pour 2025.
Simon: [00:13:39] Puis même à ceux qui vendent aussi de ne pas nécessairement penser qu'ils vont vendre à un compétiteur ou à une autre entreprise aguerrie. Mais ça peut venir de quelqu'un qui est plus jeune mais qui est entré, qui rentre dans les rangs de la business en vue de qui est coaché à ce niveau là? C'est ça?
Martin: [00:13:56] Ça, c'est en plus, C'est que si on avait plus d'appui pour les cédants, pour eux, pour valoriser leur leur. Tu sais, je disais un peu plus tôt que il laisse, il ferme l'entreprise parce qu'il pense que ça vaut pas assez cher.
Simon: [00:14:09] Ils ont pas pensé à la monter pour la vendre.
Martin: [00:14:11] Exactement. Puis parfois c'est parce que ils sont rendus à une étape de leur vie qu'ils ont travaillé à 80 heures par semaine en début de carrière. Là, ils sont rendus dans du 25 30 pis ils veulent plus faire autant d'efforts qu'avant. Mais si ils réussissent à avoir une perle rare qui veulent prendre la relève sur un plan de 5 à 10 ans, je mets 5 à 10 ans. Mais ça peut paraître long. Mais pour un entrepreneur rendu à sa 10ᵉ année, c'est peut être 10 % de son temps. Mais avec une bonne structure de gel d'action des nouvelles actions, moi je suis convaincu. Puis j'ai des exemples dans mon environnement que leur valorisation, leur valorisation d'entreprise a pratiquement doublé en fait de cette manière là. Mais le manque de connaissance, puis le manque de relève identifié fait en sorte que les gens abandonnent avant de faire un processus comme ça.
Simon: [00:14:54] C'est ça. C'est le manque de connaissance des cédants aussi. C'est ça qui arrive parce qu'on ne pense pas nécessairement toujours préparer sa business à la revente. Puis on l'entend un peu plus, de plus en plus, je dirais, dans des cercles d'affaires. Moi, je côtoie, je l'entends un petit peu plus. Mais je ne dirais pas que c'est jamais la priorité d'un entrepreneur pendant qu'il est dans le feu de l'action, là. On dirait qu'il y pense un petit peu trop tard.
Martin: [00:15:17] Oui, je suis d'accord. Puis les cédants, leurs problèmes qu'ils vivent, c'est que tous les outils d'information maintenant sont sur le numérique. Si eux, le numérique, ils ne sont pas à l'aise avec ça. On s'entend que toute cette information là est perdue. Donc là, il reste un autre. Il y a les courtiers qui vont jouer un rôle pour essayer de vendre des entreprises. Donc ils vont peut être approcher des entrepreneurs qui ont un âge plus âgé, mais là, est ce que le courtier est bon conseiller dans une acquisition? Donc là, c'est là tout l'aspect de complexité, d'acquisition. Donc, il y a peut être des jeunes une erreur, mais c'est trop complexe. J'avance pas et le cédant ben moi je trouve ça trop compliqué, j'avance pas non plus. Donc effectivement, il y a un volet information qui est pas simple à transmettre à une main, je veux dire un groupe d'âge qui est moins numérique quand tous les outils d'information maintenant sont rendus numériques.
Simon: [00:16:05] Puis là je vais te sortir de tes de tes souliers, mais pas vraiment parce que tu as un. Tu as un passé et un présent d'entrepreneur également. Tu n'es pas que directeur général du centre. Puis c'est pas pour réduire le post là, mais je pense que ça serait le fun qu'on se prête à l'exercice. Tu sais, si si, je suis un cédant. Puis je ne suis pas un cédant, mais je suis un entrepreneur qui pense à vendre dans un avenir, mettons de 4 à 5 ans. C'est quoi la BC? Puis après ça, je suis un entrepreneur qui n'est pas nécessairement un jeune qui est sur le banc d'école non plus, mais qui a déjà une entreprise ou qui s'intéresse à ça aussi. Ça peut être intéressant. Je veux dire, tu sais, il y a des entrepreneurs qui décident de faire de l'acquisition. Il y en a plusieurs qui font une croissance avec. Ça fait que. Commençons par le cédant. C'est quoi ces étapes pour faire du repreneuriat? C'est quoi l'étape un? Puis deux, puis trois? Quatre? Qu'est ce que tu ferais, toi?
Martin: [00:17:01] Bien, l'étape un, là, Pis c'est ça. Parce que comme tu l'as mentionné, ça fait 20 ans que je suis dans l'environnement fusions acquisitions. Je suis une troisième génération d'entrepreneurs, donc j'ai vu mon grand père céder son entreprise à mon père et ses frères et j'ai vu mon oncle transférer l'entreprise à ses fils et mon père me ne pas me transférer l'entreprise. Donc en fait, le problème qu'on voit souvent dans une optique comme ça, c'est que le cédant, lui, ses clients, il les connaît, ils sont dans sa tête. Il y a une relation de confiance qui s'est bâtie avec ses clients. L'acquéreur qui s'en vient, ben lui, il veut avoir une. Comment je suis capable de maintenir ton modèle d'affaires pour rendre ça simple, là? Comment tu arroses tes plantes qui soient aussi belles à chaque matin pour avoir ton chiffre d'affaires? Ils ont pas bâti Le comment maintenir leur chiffre d'affaires? Donc souvent leurs clients sont dans des classeurs. Ils n'ont pas transféré ça dans des CRM, ils n'ont pas défini leurs recettes de communication pour définir qu'est ce qu'ils font pour ramener ce chiffre d'affaires là. Donc, toute cette partie là de chiffre d'affaires, ils démontrent pas le futur, ils s'appuient sur les données comptables du passé. Donc, l'élément primordial pour un cédant, c'est se.
Simon: [00:18:14] Préparer interne. C'est ça, c'est se.
Martin: [00:18:16] Préparer en interne pour être capable de dire quand je te passe le flambeau, ben t'as simplement à prendre ma recette que je t'ai bâti au cours des cinq dernières années, puis ça va bien se passer. Puis c'est là l'important de l'accompagnement, c'est là qui puis s'il reste en place. Mais ça permet de étapes.
Simon: [00:18:31] Un accompagnement pour l'interne.
Martin: [00:18:33] Et oui, c'est étape, un accompagnement pour l'interne. Puis préparer. Moi j'appelle ça du business staging. On connaît ça beaucoup dans du home staging, mais c'est le même principe comment tu peux améliorer ton entreprise avant de la vendre pour sécuriser ta transaction? Donc L'accompagnement est important.
Simon: [00:18:49] Qui fait ça?
Martin: [00:18:51] Actuellement, il y a différents groupes. C'est là que souvent les gens vont laisser ça dans les mains d'un courtier. Mais un courtier ne fait pas d'accompagnement et par contre il ne cherche pas des honoraires. En principe, il va charger simplement quand qu'il y a une vente. Il y a différents groupes, il y a différents OBNL qui peuvent essayer d'accompagner. Le problème qu'on a souvent, c'est que les conseillers n'ont jamais fait de transaction, puis là c'est de dire C'est qui, les intervenants qui travaillent auprès des gens qui ont fait une transaction. Moi, je suis dans l'optique qu'il faut reprendre des entrepreneurs qui ont pris leur retraite, qui veulent donner un peu de leur temps, que ça soit 1 h par semaine, 2 h par semaine.
Simon: [00:19:30] Qui ont déjà vécu ce chemin-là.
Martin: [00:19:31] Qui ont déjà vécu le chemin pour essayer de donner des petits conseils comme ça, pour que les gens se retrouvent un peu dans le volet administratif d'une acquisition. Parce que là, les professionnels vont arriver, il va y avoir les comptables, il va y avoir les avocats, puis après ça, il va y avoir le financement.
Simon: [00:19:45] Donc, ils ont tous un billet aussi. C'est toute la question du conflit d'intérêt dans les conseils là dedans. Il y en a qui sont bien intentionnés. Je ne veux pas te prêter de mauvaises intentions, mais si on prend un financier, il veut faire le deal. Tu sais, si on prend le comptable, il y a des honoraires chargés. Puis l'avocat aussi. Ça fait que c'est quasiment du mentorat que ça prendrait, comme tu dis, d'entrepreneurs qui l'ont déjà fait. Là.
Martin: [00:20:08] C'est là qu'on essaie de regarder ce qui s'est passé au cours des 20 dernières années, puis d'essayer de faire mieux. Donc on n'a pas toutes les recettes encore, mais on s'est dit comme centre universitaire, on est une structure avec énormément de contenu, on a de la recherche, on a des profs, puis on a un écosystème de gradués aussi qui ont passé par le processus.
Simon: [00:20:30] Donc vous êtes neutre aussi.
Martin: [00:20:31] On est neutre, donc on essaie vraiment de se positionner pour essayer de jouer un chef d'orchestre, donc quelqu'un qui va tomber sur notre plateforme, qui veut faire une acquisition. Bien, nous, on va essayer de saisir ses besoins, puis c'est là, La première ligne va être faite par des entrepreneurs, Et là il va être capable de vraiment entrepreneurs, entrepreneurs, de définir c'est quoi, où ça accroche pour toi ou que ça bloque pour comprendre sa réalité, puis ensuite de le déléguer. Bien, première étape, moi je te conseille d'améliorer toute ta structure de clientèle. Ben là on peut peut être révéler une entreprise qui est plus spécialisée dans des CRM, des campagnes. Donc donc graduellement, on va jouer comme dire ok, t'es rendu à cette étape là d'une manière d'accompagnement le plus structuré possible pour que ça qu'on finisse avec une symphonie de Beethoven. On a fait le.
Simon: [00:21:20] Côté cédant, C'est bon, merci. Je pense que c'est bien, c'est clair est pas clair parce qu'il y a pas de temps, il y a pas, on le sait, il y a pas tant d'outils en place que ça. Donc il y a beaucoup de comme beaucoup de choses dans l'entrepreneuriat qu'il y a depuis des années. Je veux dire, il y a pas de playbook parfait là, ça fait que. Mais du côté acquéreur maintenant, oui, puis là, parlons pas nécessairement d'un étudiant qui grandit là dedans, va dans les programmes, pas nécessairement les vôtres, mais mais vraiment d'un entrepreneur qui est en croissance, puis qui dit Bien, moi, ça m'intéresserait de faire l'acquisition d'une business. Tu sais, puis c'est quoi la BC?
Martin: [00:21:56] La BC? Faudrait qu'ils choisissent plein de comptables puis. Parce qu'actuellement le secret est gardé par plusieurs comptables de ces entreprises là. Donc il y a eu différentes plateformes que je ne nommerai pas aujourd'hui que les gens publiaient, un peu comme on publie pour une maison qui sent triste. Par contre, la valeur des entreprises, c'est sûr qu'elle est affichée comme ça. C'est pas les meilleures opportunités tout le temps. Donc moi je conseille pour quelqu'un qui est en mode comme ça, c'est sûr que le réseautage devient un élément hyper important et les professionnels du milieu de la transaction d'essayer de passer son message, de prospecter, d'informer. Parce qu'on ne trouvera pas l'opportunité d'affaires, il faut qu'elle se déniche. Donc il y en a pas comme ça. Donc ceux qui vont gratter vont être les mieux servis. C'est un peu ça qu'on va essayer de faire, comme un centre universitaire, d'essayer d'aider ces gens là qui font de la recherche, puis une espèce.
Simon: [00:22:52] De carrefour où tout le monde se retrouve là.
Martin: [00:22:54] On veut en fin de compte dans la prochaine année, on veut vraiment trouver des acquéreurs qui ont été gradués chez nous, puis aussi qui ne l'ont pas été, mais de tout âge, que ça soit des personnes de 55 ans. Si on regarde les dernières années, là, l'indice, dans les cinq dernières années, puis je ne veux pas, je voyais aucune statistique sur les 35 ans et moins, il y a seulement 5 % qui ont fait du repreneuriat. Donc si on mise seulement sur les jeunes, bien, il y a un volet à miser parce que seulement 35 %, il.
Simon: [00:23:25] Faut faire augmenter.
Martin: [00:23:26] Il faut faire augmenter ce volet là. Puis même en même temps, il faut peut être mieux préparer les cédants pour que ça soit plus facile pour les gens de 35 ans et moins. Pourtant, il y a plein de programmes de financement pour eux. Mais la partie des personnes qui ont 45 50 ans, c'est le gros créneau des achats. Actuellement, le 45 55 ans. Là, c'est au dessus de 30 %. C'est ceux qui font les acquisitions et il y en a là dedans qui ont été employés à temps plein pendant toute leur vie. Et ils ont fait ça parce qu'il y avait une famille à faire vivre, puis il y avait pas le risque financier s'en aller dans l'entrepreneuriat. Maintenant, les enfants sont grands, ils ont ils ont bâti un actif. Donc faut on va jouer un rôle, d'essayer d'informer le plus possible que l'entrepreneuriat, ça touche à tous. Mais c'est là que le monde universitaire, le monde de l'éducation, on a un jour un rôle à jouer pour sensibiliser la population à l'entrepreneuriat. Parce que actuellement, tu sais, on le voit dans les pays de l'Afrique du Nord, les enfants ont trois, quatre ans, ils vont avec les parents au marché, puis ils essaient même de vendre des produits avec les parents. C'est nous. Tu tu parles à tes parents, tu dis tu veux être entrepreneur à cinq ans, il va te dire non, non, tu n'auras pas de régime de retraite, c'est trop dur. Donc c'est ça prend un équilibre. Tu sais, je pense que oui, c'est dur d'être entrepreneur, mais ça prend un équilibre. Ça en prend plus au Québec.
Simon: [00:24:42] Oui, Non, effectivement. Pis tu parlais de financement déjà, C'est quoi les programmes? Si on parle. Tu parlais de la tranche 45 55 avant. 35 ans. On sait que, effectivement, il y a pour. Encore là, ça vient du monde de la start up aussi. Beaucoup. Mais sinon on va prendre. Il y a. Est ce que t'es financé à 75 80, 100 %, 120 % comme les achats de buildings? C'est quoi? Comment ça marche?
Martin: [00:25:09] Bien, il y a là, il y a un programme avec Futurpreneur. Je le nomme parce que c'est un des bons pour les jeunes qui est en bas de 39 ans. C'est vraiment, c'est du financement, là, pour aider du repreneuriat, là, quasiment les yeux fermés. Ils prennent beaucoup de risques. Donc c'est sûr que dans le. Dans le Repreneuriat, pour des jeunes en bas de 39 ans, Futurpreneur est une. Une plateforme, une institution qui qui a fait sa marque. Il y a différents programmes qui existent un peu partout, différentes villes aussi, qui reçoivent des montants d'argent du gouvernement pour aider l'entrepreneuriat dans leur La région. Moi je vous dirais que même mon garçon qui a commencé le cégep, j'ai dit présente des projets entrepreneuriaux dans les écoles. Tu vas gagner PEUT-ÊTRE cinq zéro cents par année avec des concours. Il n'y a pas assez. Il n'y a pas assez de volume de demande. Donc je vous dirais quelqu'un qui a un intérêt, puis qui premièrement, regarde Dans son écosystème à lui son école. Est-ce Qu'il est encore dans un environnement scolaire de S'il est gradué de l'université ou d'un cégep ou d'une école secondaire? Son centre de services de revenir PEUT-ÊTRE Voir S'il N'y a pas encore un centre Entrepreneuriat Qui pourrait peut être les guider Dans un. Après ça d'aller voir sa ville dans son secteur. En fin de compte, c'est. Il y a beaucoup. Comme tu l'as mentionné tantôt, c'est qu'il y a plein d'être, mais actuellement il y en a tellement.
Simon: [00:26:26] C'est tout disloqué. Là, c'est.
Martin: [00:26:28] Difficile à comprendre où qu'on doit aller chercher notre argent.
Simon: [00:26:33] Ça fait qu'il y a pas de. T'as pas un go-to qui est en train de nous expliquer? Futurpreneur? Oui, oui, c'est des gens en bas de 39 ans, ça c'est bon.
Martin: [00:26:42] Sinon, c'est vraiment, je.
Simon: [00:26:43] Pense que les orpex style c'est nous, c'est Développement économique. Longueuil, c'est est ce que c'est le premier, la première place ou se présenter?
Martin: [00:26:52] C'est tout dépendant des régions. Encore une fois les structures sont pas pareilles de secteur en secteur.
Simon: [00:26:58] Donc est ce que nos banquiers sont capables de nous aiguiller là dessus?
Martin: [00:27:02] Ton banquier, lui, il veut financer, donc c'est sûr qu'il va essayer de trouver les solutions pour t'aider dans ton financement. Mais il y a pas de recette. Sérieusement, c'est ça, Faut dans chaque secteur, chaque ville, chaque région de la ville, Les services ne sont pas tout à fait pareils. Tu sais, on a. Je pourrais nommer Pmi-montréal Pmi-montréal qui aide au financement, pas seulement des jeunes, mais il y a d'autres organisations aussi qui vont le prêter, je veux parler même sectoriel, secteur afro, entrepreneurs. Oui, il y a d'autres types de financement pour la communauté d'origine africaine. Donc c'est moi. Le meilleur conseil que je donne aux gens, c'est essayez de faire vos devoirs dans votre région. Poussez loin. Pis ça, ça va vous amener des réponses qui vont vous faire avancer. Mais il n'y a pas de réponses vraiment toutes faites actuellement. C'est pas un.
Simon: [00:27:55] One size fits all. Pas du.
Martin: [00:27:57] Tout. C'est de l'entrepreneuriat. Pis c'est encore une fois pour se démarquer, il faut travailler fort.
Simon: [00:28:02] Pis ça fait un peu partie du chemin. Parce qu'effectivement, comme tu disais, si les opportunités se retrouvent tous à la même place, dans le même, dans le même hub, dans le même parcours, pis qu'il y a des des entrepreneurs d'un bord, pis je veux dire, ça fait monter les enchères, mais les opportunités sont pas nécessairement là après ça. Fait que.
Martin: [00:28:20] Pis la vraie opportunité, c'est d'être capable d'avoir un cédant sur un plan de cinq ans. Ça, c'est une vraie opportunité parce que la première année, c'est une première, c'est une année d'observation. Tu sais comme tu fais pas de changement dans ta structure d'action, tu t'es. Tu définis un plan de l'année 1 pour dire Okay, moi je suis dans tel secteur, tel secteur. On peut faire une. Rencontre, ça peut être une démarche exploratoire l'année 1 pour voir si on a un bon bon fit d'entrepreneuriat. Il y a des tests psychométriques qui peut être fait aussi avant pour être sûr que les profils sont complémentaires. Puis après l'année 1, bien là ça nous donne vraiment une bonne idée, mais il faut avoir un plan sur cinq ans. L'année 1, on va faire ça en année deux, on va faire ça année trois, On va faire ça aussi comme entrepreneur, d'avoir aussi un commandement du cédant, pour pas dire que ça fait trois ans qu'on est en mode exploratoire. Là ça peut être long, mais si on a un plan qui est défini dans le temps, bien, même une relève avec un fort fort profil, l'entrepreneur, il va être prêt à attendre parce qu'il y a une perspective, il voit une perspective, mais sans perspective, il va perdre sa relève.
Simon: [00:29:25] Non, effectivement, mais c'est une bonne idée. Mais qu'est ce que tu vois comme modèle dans ce temps là sur cinq ans? Ça veut dire que la première année il y a pas d'acquisition d'actions, il y a rien, Il y a un rôle à définir avec un salaire par exemple. Pour l'acquéreur, il s'implique peut être pas à temps plein, même, mais plus en mode observation. Puis après ça, il y a des milestones qui sont définis pour l'acquisition d'actions progressives jusqu'à la exit complet. C'est ça? C'est.
Martin: [00:29:48] Oui, c'est pas mal ça. Je te dirais même tout dépendant du modèle, là. Moi je te dirais que l'année 1, c'est quasiment à temps d'être dedans à temps plein. Ok, pas de demi mesure pour vraiment tester la relation. Ça c'est parce qu'on parle souvent un transfert de propriété. Propriété Je chicane pas une valeur d'une action, je donne pas les individus. Par contre, ça peut être complexe. Puis c'est un peu ça qu'on veut voir l'année 1, mais après l'année 1, on met un plan d'acquisition graduelle des actions. Exemple après l'année 1, on pourrait faire un gel, donc un gel. Donc la valeur de l'entreprise, elle vaut 500 zéro cents. On gel cette valeur là, puis on en met des nouvelles actions qui vaut 1 $. Que, à ce moment là, si j'ai 20 %, on peut y aller 10 %. L'année 2 acheter dix actions, ça me coûte 10 $. Donc c'est un obstacle au financement. Mais comme cédant, je réfléchirais Bon ensuite les l'année 3, on augmente le taux d'acquisition, mais là, la valeur des actions, elle augmente, elle.
Simon: [00:30:45] Augmente parce qu'on prend toujours la valeur en temps réel et non.
Martin: [00:30:49] La valeur passée est fait. Donc c'est tout. Qu'est ce que la relève va permettre d'amener une valeur supplémentaire.
Simon: [00:30:54] Pour le cédant aussi? Ça va être une. C'est une bonne, là, c'est là qu'est le win-win dans le fond.
Martin: [00:30:59] Exactement. Donc, quand je parle des années suivantes, c'est vraiment du rachat graduel comme ça, parce que c'est sûr que l'année 1, l'année 2, en fait, le 10 % d'actions à 10 $, c'est pas trop cher l'année 3. Mais là ça se peut que tes actions. J'espère qu'ils ont pris de la valeur pour racheter. Déjà comme acquéreur, tu viens d'avoir des actions qui viennent prendre de la valeur, mais là tu en rachète. Mais si t'es déjà dans l'organisation, tu pourrais prendre une partie de ton salaire pour racheter tes actions. Donc il y a un mécanisme, ça se fait en douceur, mais ça, ça se fait beaucoup dans les entreprises familiales, mais avec des acquéreurs externes, on est pas dans.
Simon: [00:31:36] La sculpture là.
Martin: [00:31:36] Non, pas encore, mais j'ai des modèles qui l'ont fait là, des belles entreprises qu'on va donner en exemple. On a donné récemment, le 2 octobre, la grande conférence avec M. Pierre Fitzgibbon. Denis Deschamps, du Conseil du patronat. Donc Denis Deschamps, une entreprise. Puis, pendant dix ans, il a mis des relèves dans ces structures. À la place de le vendre à des fonds, des fonds étrangers. Donc ça se fait. On a des modèles qui ont qui ont eu des bons coups, puis on essaye un peu aussi d'informer les gens que ça se fait actuellement.
Simon: [00:32:08] Pendant ces grandes conférences là, je sais que celle du 2 octobre, t'as juste à me parler. C'était quoi les sujets abordés? Puis s'il y en a d'autres qui s'en viennent aussi. Peut être les dates, là, à partir du mois de décembre. Oui, là c'est triste.
Martin: [00:32:20] On est au mois de novembre, mais le 2 octobre, on a eu quand même notre première, notre lancement des grandes conférences ESG UQAM. C'est qu'en fin de compte, on invite des décideurs, des gens qui ont un impact sur la société. Et là, notre invité qu'on a eu au mois d'octobre était Pierre Fitzgibbon dans sa première apparition publique.
Simon: [00:32:40] Après sa démission, après.
Martin: [00:32:42] Sa démission comme ministre. Il tient à cœur les entreprises qui ont des sièges sociaux ici le Québec Inc. Ça, il veut que ça perdure. Puis, en fin de compte, Denis Deschamps, qui est président du Conseil du patronat aussi. Il veut que les lois et réglementations soient adaptées pour pouvoir maintenir le Québec Inc. Donc, en fin de compte, ce sont des conférences avec des gens qui ont un impact sur la société. Puis c'est parfois c'est une goutte d'eau dans l'océan. Mais il faut partir d'un angle stratégique et essayer d'influencer le plus de personnes qui occupent des postes de haut niveau pour essayer d'informer que notre économie est importante au Québec sur les PME. Puis cette conférence là traitait vraiment sur le Repreneuriat, un sujet qu'on parle aujourd'hui.
Simon: [00:33:28] Ça a comme effet aussi de réunir le milieu d'affaires, peut être de vous aider dans le financement de la mission aussi, puis de faire réfléchir d'autres organismes qui pourraient être partenaires avec vous autres, j'imagine.
Martin: [00:33:39] Effectivement, cette annonce est un bon point que tu parles. Le Centre d'entrepreneuriat, le Gicam est un OBNL. Nous, on veut être le plus autonome possible dans nos pour offrir des besoins qui sont le plus réels aux entreprises. Donc on cherche des sources de financement qui va être vraiment axé sur les services que les entrepreneurs ont besoin. Donc, c'est sûr que, actuellement, on a un partenaire majeur qui est national, la Banque nationale. Donc, grâce à eux, le centre existe, c'est eux qui ont propulsé, mais là on est rendu adolescent. Donc Banque Nationale est un demeure, est un grand partenaire, mais on est vraiment à la quête maintenant de d'autres gros partenaires qui voudraient mettre l'épaule à la roue pour pouvoir contribuer à cette mission là.
Simon: [00:34:22] Écoute Martin, c'était super intéressant. On pourrait continuer bien longtemps encore de parler d'entrepreneuriat. Merci beaucoup. Merci vraiment de t'être déplacé ici, puis d'avoir voulu ouvrir le jeu sur le repreneuriat. C'est un sujet qui est qui est vraiment passionnant. Merci beaucoup.
Martin: [00:34:41] Bien, merci à toi et ton équipe pour l'invitation, donc au plaisir de contribuer dans le futur avec votre équipe.
Simon: [00:34:47] Merci. Bye bye!
Outtro: [00:34:56] C'est ce qui met fin à un autre épisode de B2B and Go. N'oubliez pas de vous abonner à notre infolettre en vous rendant au B2B com, rubrique podcast pour être notifié dès la sortie de notre prochain épisode, en plus de recevoir L'aide-mémoire préparé par notre équipe. Vous trouverez dans celle ci un résumé des sujets abordés aujourd'hui, en plus de stratégies pour donner un boost de caféine à votre développement d'affaires B2B. Rendez vous le mois prochain pour un tout nouvel épisode. À bientôt. Le podcast que vous venez d'écouter est propulsé par Hub B2B, une firme spécialisée dans le développement d'affaires numérique.